Je suis une femme dans la mi-quarantaine qui aime bouger malgré mes petites rondeurs. Mais quoi faire pour se mettre en forme? Dans un gym, tu dois payer une fortune, sentir les odeurs des autres et avoir un horaire. Non merci!

La course était pour moi une activité dont je ne comprenais pas du tout le trippe. Chaque fois que je voyais les gens courir, je trouvais qu’ils avaient l’air de souffrir. J’ai déjà essayé de courir en 2009 et au bout de 30 secondes, j’ai vu la mort de près. De toute façon, la course c’est pour les minces athlétiques, les petites rondes ne peuvent pas courir voyons! Un jour, j’écoute une émission animé par Dominic Arpin qui parle de la course et qui nous présente toute sorte de personnes, des jeunes, des vieux, des minces, des potelées, bref, des témoignages de toute sorte de gens qui se sont mis à la course à pied. Ça m’a donné le goût de m’y mettre sérieusement.

J’ai débuté par ajouter une application sur mon téléphone intelligent de course pour débutant . Et c’est comme ça que j’ai eu l’appel à la course!

Une journée en trottant dans un beau sentier, j’ai décidé de me filmer en courant et en donnant des trucs humoristiques sur la course à pied. Mes vidéos sont devenus viraux sur le web. Mon message est: «  tu peux si tu veux! » Pas besoin de t’inscrire dans des courses, juste mettre tes souliers de course et sortir 30 minutes par jour. C’est pas compliqué ça. Ça coûte rien et tu prends soin de toi. Pour moi la course n’est pas une performance, je me fous du temps ou des kilomètres, je cours comme je veux et pour le plaisir que ça m’apporte. Il faut prendre l’air et montrer l’exemple à nos jeunes, nous devons bouger! La motivation c’est juste toi qui peut la trouver, penses aux bienfaits que ça t’apporte après un beau 30 minutes et tu auras le goût de recommencer sans arrêt! La course à pied est bonne pour combattre l’insomnie, régler des problèmes, ta mise en forme, et une perte de poids tout ça combiné avec une bonne alimentation. Pas besoin d’aller payer pour aller dans un groupe où on te dit quoi manger et 1 fois par semaine tu fais la file pour la pesée du bétail, nenon, tu n’as qu’à bien manger mettre tes souliers et bouger. Si tu ne veux pas courir seul, tu n’as qu’à partir ton groupe de course dans ta municipalité, tu fais ça sur les réseaux sociaux, tu indiques que c’est un groupe de coureur sans performance mais seulement pour le plaisir de prendre l’air et bouger en groupe, et c’est gratuit, tu vas rencontrer plein de bon monde et avoir du fun et trouver une motivation. La course à pied pour moi est une révélation, toute les saisons sont magiques pour courir. Il s’agit de bien porter les bons vêtements, comme par exemple, si tu es une femme, tu dois être bien « totonnée”, c’est-à-dire de bien séquestrer tes seins dans un bon soutien «  paddé » car l’été, si tu as des frissons et que tu n’es pas bien « paddée » tu deviendras spectaculaire pour les gens que tu croiseront car tu sais très bien ce que ça fait des seins qui ont des frissons! Si tu as des courbes, on s’en fout, tu peux porter le leggings de course pareille et te foutre des gens, moi aussi j’ai le derrière qui a l’air d’avoir passé deux jours dans un tas de roches tellement j’ai de la cellulite, pis ça, je les mets pareille mes leggings de course car je suis confortable!
Alors, vas courir au pus vite! Bonne course et Bravo de te prendre en main!

It was late September of 1982, on a quiet college campus not far from the place where I grew up. They were both young, both students. He came from the big city; she was from a small town. It was your typical boy-meets-girl story.

Except in this story, the boy ran a breakneck 17:35 5K to win the day, and caught the eye of the girl, who had just taken silver in the women’s race.

It was love at first sight.

The coach introduced them after the race, and that was it: life, as they knew it, had changed forever. They dated for a while, then got engaged. They married young, and had adventures, and then babies, and then more adventures.

I should know: one of those babies was me.

My parents’ story is one of those rare, simple, lovely things – a fixture in the background of growing up, like Christmases or family jokes or those elaborate games we play as kids. It’s become a part of the fabric of my family life, and by extension, of me.

I’m sure that growing up in a family of runners shapes you in all kinds of ways. I’m equally sure that I’ll never fully appreciate the value of being raised by that sort of real, true, honest-to-goodness love. But if there’s one thing I can say with relative certainty, it’s that growing up with parents like mine has turned me into a hopeless romantic. 

That is, a hopeless romantic with a Garmin.

I’ve spent the better part of my adult life running solo. And though I’ve had great loves (who ran variably great and not-so-great mile times), I have yet to find what my Mum and Dad found so easily on that college campus three decades ago. I guess soul mates can be hard to come by.

(Unless we’re talking about running shoes. I know all about finding sole mates.)

In the day-to-day grind of training, I’ve always been a lone runner. A long stretch of deserted road or trail is my idea of heaven. But even I can’t help but envy those unstoppable running duos, the couples who can keep pace together so effortlessly, clocking their mileage stride-for-stride. 

Maybe it’s because I grew up with some bizarre, distance running version of How I Met Your Mother, but nothing seems more romantic to me than a couple who trains together. Because really, what runner could resist the siren song of his-and-hers foam rollers, or a candlelit ice bath for two? Who among us hasn’t dreamt of bonding over black toenails and tight calf muscles, or a romantic destination marathon?

Okay, now that I’m saying it out loud, it does sound a little weird.

But what is love, really, if not mutual weirdness? Aren’t we all ultimately just trying to find some other weirdo with whom to obsess about mileage, PRs, and split times – the Wesley Korir to our Tarah McKay, the Chris Winter to our Rachel Cliff?

For me, the ultimate running power-couple will always be my Mum and Dad. They’re more than just a couple – they’re like a really tiny team. And I owe them credit for a lot of things – love, life lessons, support, guidance, genetic material… But one of the best gifts they ever gave me was the sport I love so much.

My parents made me a runner, and I’m grateful for that. Even if they did turn me into a hopeless romantic, too.